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France 2 et la téléréalité

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Télé réalité ou réalité de la télé ?

Télé réalité ou réalité de la télé ?

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France 2 et la téléréalité

Vous prendrez bien une petite subvention.....

Association MAZERES 2006


Département (Région) : 31 - Haute-Garonne (MIDI-PYRENEES)

Sous-préfecture : Déclaration à la sous-préfecture de Saint-Gaudens.

Type d'annonce : Création (déclaration d'association)

Déclaration à la sous-préfecture de Saint-Gaudens. MAZERES 2006.

          Objet : réinsertion professionnelle et sociale de personnes en grande difficulté dans leur environnement urbain ; apporter une assistance bénévole à des citadins en difficulté dont la situation lui apparait particulièrement digne d’intéret et ayant choisi de s’installer à Mazères-sur-Salat ; suivre les personnes qu’elle aura aidé à s’installer ; l’association pourra effectuer toutes opérations lui permettant de réaliser son but, notamment en assurantle transport des personnes qu’elle aura choisi de soutenir vers Mazères-sur-Salat ; leur assurer un hébergement provisoire ; les aider dans les démarches administratives rendues nécessaires par le choix d’un nouveau cadre de vie ; les soutenir dans leurs recherches d’un logement et d’un premier emploi ; par ailleurs, aux fins d’atteindre les buts mentionnés ci-dessus, l’association pourra notamment organiser toute manifestation, éditer toute publication, entreprendre toute action publicitaire sur tous supports et par tous moyens ; élaborer et financer des programmes entrant dans son objet, soit directement, soit en collaboration avec tout organisme ou toute entité poursuivant un but similaire ou complémentaire ; diffuser des informations par tous moyens audiovisuels appropriés. Siège social : mairie, avenue Pyrénées, 31260 Mazères-sur-Salat.

          Date de la déclaration : 24 janvier 2006.

 

Le Décryptage Du Tournage

Le Petit Journal des 02 et 16 février, et des 06 et 13 avril 2OO6 Le Parisien du 24 mars 2006 La Dépêche du Midi des 14, 16 février et des 05 et 20 mars VSD du 08 février 2006 L'Hebdo du 30 mars 2006

Le Petit Journal des 02 et 16 février, et des 06 et 13 avril 2OO6
Le Petit Journal des 02 et 16 février, et des 06 et 13 avril 2OO6 

Article non paru dans "Le Petit Journal" des jeudis 06 et 13 avril 2006 (Censuré)

 

Mazères-sur-Salat : La télémisère de Mazères passerait par une vaste opération politique

 

Pierre Castéras, Bien Plus Qu’Un Maire…

 

Que penser de l’article du Parisien du 24 mars 2006 où M. Castéras nous est présenté comme le « simple » maire du « petit village de Mazères-sur-Salat, blotti à quelques kilomètres de l’autoroute qui relie Toulouse aux Pyrénées » ? Si « rien n’est écrit à l’avance » comme nous le dit l’auteur de cet article, tout a-t-il été écrit sur le sujet ?

 

          Qui se cache donc derrière Pierre Castéras, le maire de ce petit village où il fait si bon vivre, Mazères-sur-Salat ? Président de la Commission des Politiques Territoriales et du Tourisme du Conseil Régional, il est de plus le Président de la Confédération Pyrénéenne du Tourisme qui regroupe 3 Conseils Régionaux, 6 Conseils Généraux et 38 stations de sports d’hiver. Enfin, le très « Fabiusien » Pierre Castéras est aussi le Directeur du Développement Economique et de l’Emploi du puissant SICOVAL (36 communes), un syndicat intercommunal célèbre pour son technopole de Labège, et bientôt, sur France 2, pour sa Maison Commune Emploi-Formation du sud-est toulousain.

 

          Pourquoi ce C.V. n’a-t-il jamais été précisé ? Car les lieux de tournage ne seraient pas choisis « au hasard » comme on voudrait nous le faire croire, mais bel et bien en fonction d’objectifs quantifiables en « retombées médias » pour cet élu. Par exemple, une des missions essentielles pour la Confédération Pyrénéenne du Tourisme, est de « développer l’image de marque et la notoriété des Pyrénées en tant que destination Vacances toutes saisons », d’où le tournage d’une séquence dans la station pyrénéenne du Mourtis. D’ailleurs, cette même Confédération ne prône-t-elle pas pour cela l’organisation de « campagne de communication TV sur les chaînes nationales », afin de « passer d’une image ringarde à une image tendance » ? On comprend mieux pourquoi ces nouveaux arrivants peuvent constituer « une aubaine », aussi bien pour la Confédération, que pour le SICOVAL, surtout si la réinsertion professionnelle par la « maison commune » de Labège est une réussite.

 

          Enfin, que penser de la création, le 24 janvier dernier, de l’association Mazères 2006 dont l’objet est « la réinsertion professionnelle et sociale de personnes en grande difficulté dans leur environnement urbain… dont la situation lui apparaît particulièrement digne d’intérêt et ayant choisi de s’installer à Mazères-sur-Salat. » ? Cette association financerait les transports vers Mazères, mais aussi le logement provisoire et un soutien dans différentes démarches. Elle peut aussi, pour parvenir à ses buts, « organiser toutes manifestations, éditer toute publication, entreprendre toute action publicitaire sur tous supports et par tous moyens », ainsi qu’ « élaborer et financer des programmes…et diffuser des informations par tout moyens audiovisuels appropriés. » Plusieurs questions restent donc en suspens : Qui paye quoi, qui produit quoi, avec quel argent, et pourquoi ?

 

          A ce jour, M. Castéras ne nous a toujours pas rappelés malgré nos deux sollicitations téléphoniques auprès de son secrétariat.

 

                                                                                                   Jérôme HOTTA

 


 Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 13 avril 2006

Mazéres-sur-Salat : L’opération financée par France 2 est une première en France

 

Opération Télémisère, Un Tournant Pour France 2

 

Jamais une télévision publique n’avait osé franchir le cap. C’est maintenant une chose quasiment acquise puisque Christophe Gallot et Christine Lamazière sont en passe de livrer à France 2 leur « docutainment », c’est-à-dire une forme hybride de création télévisuelle mêlant le divertissement, la télé réalité et le documentaire. Aujourd’hui l’heure est à la télévision faisant intervenir « de vrais gens ».

 

          Actuellement, les principales sociétés de production de divertissement préparent une redécouverte de la télé réalité, car, selon Thierry Lashkar, le chargé de développement chez Endemol (la société d’Arthur), « les spectateurs veulent désormais voir de vrais gens ». « C’est presque une approche sociologique », se risque Pierre-Antoine Boucly, le premier producteur de « Loft Story ». Quant à Yves Bigot, directeur du divertissement de France 2, il appelle ce nouveau genre « la télé darwinienne, dans laquelle le surmoi se heurte à la violence de son environnement »… Et pourquoi pas la violence sociale actuelle, celle de la brutalité du chômage et du désespoir urbain ?

 

          Que penser alors de cette « télé sociale » proposée par le réalisateur Christophe Gallot et la rédactrice Christine Lamazière ? Tous les deux se sont déjà illustrés aux côtés de Mireille Dumas, notamment dans un documentaire baptisé « Dans la chaleur des nuits parisiennes », tout un programme sur la vie des noctambules de la Capitale, du stripteaser au transformiste… Pas racoleuse pour deux sous la Mireille Dumas, l’animatrice-productrice mise en cause dans le scandale des animateurs-producteurs de France 2 en 1996, et qui n’a pas oublié d’être, en plus d’une psy, une femme d’affaire avisée. Quant aux relations financières entretenues par France 2 avec son principal concurrent RTL Group à qui appartient FremantleMédia…

 

          Car pour Bibiane Godfroid, ancienne directrice des programmes de France 2 et actuelle PDG de « Fremantle Média France » dont la filiale « Be Happy Productions » produit le tournage de Mazères-sur-Salat, « L’avenir sera au docutainment, c’est-à-dire des documentaires racontant de belles histoires, faisant vivre de vrais gens, des émissions avec beaucoup d’émotion. » Cela ne s’invente pas. Selon une étude NOTA de 2005, il nous est précisé que les nouvelles émissions TV sont marquées par les tendances de la manipulation, de la féminisation et du mieux-être, et, côté magazines, que deux tendances se sont distinguées : le coaching et l’histoire de gens « exraordinaires ». Alors aurons-nous droit à un magazine de société, un magazine documentaire, ou à un « docutainment », un « docu-drama » ou un « docu-fiction », genres qui s'installent en première partie de soirée et qui génèrent des audiences importantes ? Télé réalité ou réalité de la télé, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit avant tout d’un formidable univers industriel, et que l’audiovisuel est de l’ordre du sensoriel et de l’émotionnel. Pour le rationnel, il nous faudra donc attendre les chiffres, ceux de l’audimat, et ceux des rentrées publicitaires…

 

                                                                                                        Jérôme HOTTA

 


 

Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 06 avril 2006 

 

Mazères-sur-Salat : Le marketing de l’émission fait aussi appel à la presse écrite… Décryptage d’une « guerre des communiqués »

 

Opération « Il Faut Noyer Le Poisson »

 

Suite à l’information exclusive que nous vous avions révélée dans notre édition du jeudi 2 février sur le tournage d’une émission de télé réalité à la française, plusieurs journaux ont traité le sujet sous des angles différents. Cependant, il faut savoir que France 2 est doté d’un outil qui élabore et met en œuvre la stratégie de communication de la chaîne auprès de la presse écrite. Voici donc notre petite revue de presse…

 

          Alors qu’au Petit Journal nous tentions dès le 2 février, et par le biais d’une analyse logique, d’émettre un certain nombre d’hypothèses afin de décrypter ce qui pouvait motiver une telle opération médiatique, des messages différents nous sont rapidement parvenus par l’intermédiaire de grands quotidiens nationaux.

  

          Ainsi, le mardi 14 et le jeudi 16 février, deux articles parus dans la Dépêche du Midi (200 000 exemplaires) tentaient de « dédramatiser » la situation, avec des photos signées Christophe Russel de… France 2. Et re belote le dimanche 5 et le lundi 20 mars, toujours par le biais du même quotidien, mais cette fois avec des photos de la Dépêche. Or il se trouve que c’est curieusement la Dépêche Multimédia (filiale du groupe La Dépêche du midi) qui assure aussi la communication du site « lespyrénées.net » de la Confédération Pyrénéenne du Tourisme, dont le Président et Directeur de la publication n’est autre que Pierre Castéras, le maire du « petit village de Mazères-sur-Salat. »

 

          Quant à l’article paru dans le quotidien « Le Parisien » en date du 24 mars (400 000 exemplaires), il est signé d’un correspondant toulousain, mais toujours avec une photographie signée France 2. Curieusement, le message est toujours le même : il ne s’agit surtout pas de télé réalité ! Même le prestigieux Pyrénées Magazine s’en mêle au travers d’un article intitulé « Mazères-sur-Salat accueille les caméras de France 2 », ce qui n’est pas la vérité puisque ce sont les caméras de « Be Happy Productions » qui tournent. Et comment expliquer que nous retrouvions ce même article sur le site « pyrénées-découvertes.com », le site du CIDAP, dont un des principaux partenaires est encore et toujours la Confédération Pyrénéenne du Tourisme ?

 

          Alors, même si nous pouvons nous tromper dans nos analyses au sein du Petit Journal,  force est de constater que les directions et les positions prises par d’autres médias ne sont pas exemptes de relations qui ressembleraient, à s’y méprendre, à celles d’un certain clientélisme politico-médiatique. Quant à la volonté absolue des journalistes d’informer…

 

 

                                                                                                          Jérôme HOTTA

 


Article non paru dans "Le Petit Journal" des jeudis 6 et 13 avril 2006  (Censuré)

 

Mazères-sur-Salat : Pour la Haute-Garonne et Midi-Pyrénées, voici la réalité des chiffres de l’emploi et des précaires.

 

Précarité, Emploi, Quelle Réalité ?

 

Si, selon les récents communiqués diffusés par certains élus et autres chaînes de télévision, il y aurait dans le Comminges des emplois non-pourvus qui appelleraient impérativement de la main-d’œuvre extérieure, et, dans l’urgence, au « déplacement » de certaines populations, nous vous apportons les chiffres du Conseil Général, en charge de l’aide sociale, et ceux de l’enquête en Besoin de Main-d’œuvre (BMO) pour l’année 2005.

 

          Ainsi, pour la Haute-Garonne, le Fond de Solidarité Logement (FSL) relatif aux impayés d’énergie, d’eau et à l’effacement des dettes téléphoniques connaît une hausse de 13,3% pour 2005, passant de 5,8 à 6,6 millions d’euros, et une hausse de 37,5% des dossiers instruits. De plus, le Conseil Général prend à sa charge plus de 300 logements dans le cadre de l’Accompagnement Social en Logement Temporaire et de l’Intermédiation Locative Sociale. D’ailleurs, dans son rapport de janvier 2006, M. Pierre Izard, le Président, nous précisait : « Dans le contexte social actuel, les difficultés d’accès au logement des populations fragilisées vont aller croissant ».

 

          En Haute-Garonne, le nombre de bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion (RMI), entre 2003 et 2005, est passé de 27 525 à 29 205, soit plus de 6% en deux ans, mais un nombre croissant de ces bénéficiaires (3000 en 2003, 5000 en 2005) ont vu leur allocation suspendue tout en restant dans le dispositif, notamment lors d’une reprise d’activité. En Région Midi-Pyrénées, en 2003, 311 900 personnes vivaient avec un revenu inférieur à 718,97 euros par mois (seuil de précarité financière), soit 12% de la population. Entre 2002 et 2003, ce chiffre a progressé de 1,7%, la plus forte hausse étant enregistrée en Haute-Garonne, et 145 400 personnes étaient bénéficiaires des minimums sociaux (RMI, API, AAH, ASS, AS) permettant la couverture de 249 100 personnes (conjoints, enfants ou ascendants à charge).

 

          Concernant l’emploi, selon l’enquête BMO (Besoin en Main d’œuvre) de 2005, le Comminges a recensé 1491 projets de recrutement dont le quart (357) est essentiellement de l’emploi saisonnier (Hôtellerie, Animations, Sports, Loisirs). Il y a eu seulement 13 projets (1%) pour des ingénieurs (informatique et recherche), et le bâtiment peine à trouver des maçons qualifiés (87 projets, difficulté du recrutement de 82%), contrairement aux plombiers chauffagistes (27 projets, difficulté de 12%). Pour Muret, le quart des offres (536 sur 2343) concerne des caissiers, employés et agents d’entretien, et seulement 12 pour des ingénieurs (0,5%). Quant à Toulouse, sur 28 260 projets, elle concentre 3 228 demandes d’ingénieurs (soit 11,5% de la demande), pour seulement 17 offres d’ouvriers qualifiés dans les secteurs du bois, du cuir et du textile.

 

                                                                                                             Jérôme HOTTA

 


 

Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 13 avril 2006

 

Mazères-sur-Salat : Le recrutement pour cette émission s’est fait par « profilage » des candidats

 

Moi, Philippe C., 40 Ans, Candidat à La Téléréalité…

 

Selon nos sources, pour le recrutement de ces candidats à l’insertion en milieu rural, « Be Happy Productions » se serait livré en région parisienne à un racolage très agressif, notamment au sein d’associations caritatives. Mais ce « rabattage » a aussi utilisé des biais inattendus, sous forme d’appel d’offre de projets, et notamment en passant par la très respectueuse Agence Pour la Création d’Entreprise (ACPE).

 

          « Recherche de porteurs de projet souhaitant s’implanter en milieu rural pour une émission sur France 2 », communiquait l’ACPE le 16 novembre 2005. Nous apprenions ainsi que : « La société be happy productions prépare pour France 2 un documentaire traitant de l’insertion sociale et professionnelle en zone rurale. Elle va suivre, pendant 4 mois, 7 personnes désirant quitter la ville pour s’installer à la campagne… Les personnes sélectionnées bénéficieront d’un soutien technique pour la réalisation de leur projet. »

 

          Il y a donc bel et bien eu une incitation et une sélection des candidats, quoiqu’en disent les protagonistes, et les personnes recrutées et sélectionnées se sont vues offrir le bénéfice d’un soutien technique comme contre-partie en échange de leur participation à ce tournage.

 

          De plus, nous avons appris que des opérations de racolage auraient eu lieu envers des publics dans la plus grande des précarités. « La mie de pain », « Emmaüs France » et « Les restaurants du cœur », auraient été sollicitées pour « rabattre » des participants. « Nous ne sommes pas là pour faire des castings de pauvres » ont-elles répondu, mais nous apprenions ainsi que du racolage sauvage aurait eu lieu à l’intérieur même d’une de ces associations, fait d’ailleurs évoqué par l’agence de communication Satellifax et par le quotidien parisien 20 minutes du 5 décembre 2005. Quant aux conséquences psychologiques pour les participants recrutés mais non sélectionnés…

 

          Enfin, nous avons aussi découvert le profil d’un de ces postulants, Philippe C., un quadra au chômage, et vraisemblablement à bout de souffle. Il vient de lire un article sur le sacrifice des quadras de ce pays dans Cadre Emploi et réagit assez négativement : Lui, il cherche un emploi et n’en trouve pas, et il occupe son temps libre à oublier sa condition difficile : « Tout n’est pas perdu, je garde encore espoir », concluait-il, le 26 octobre 2005. Et nous le retrouvons le 08 décembre, il a « un nouveau projet en tête » car il a croisé Be Happy Productions. « J'ai déjà rempli un dossier et rencontré l'équipe plusieurs fois. Je ne peux pas donner plus de précisions pour le moment, mais les choses avancent assez vite et mon souhait de m'établir en province dans un village se concrétisera bientôt.» Il a vraisemblablement retrouvé l’espoir grâce à la télévision. Mais n’est-ce pas ce désespoir d’octobre qui l’a poussé à se soumettre à cette sélection, à déménager, et à signer un contrat d’abandon de ses droits à l’image ? Quant à cette fameuse sélection, quels en étaient les critères… ?

 

                                                                                                        Jérôme HOTTA

 

Exclusif : Le témoignage de Philippe F.

Pourquoi ce long silence....? Moi, quadra candidat...

Pourquoi ce long silence....?
Pourquoi ce long silence....? 

26 octobre 2005 http://europhil.blogspot.com/2005_10_01_europhil_archive.html

 

« Le retour : pourquoi ce long silence ? »

 

« Par dégoût et lassitude, parce que je cherche du travail et que je n’en trouve pas et parce que j’occupais mon temps libre à essayer d’oublier ma condition difficile, en jouant à Silent Hunter III par exemple. »

 

« Comme un sous-marin, je me faufilais furtivement dans les eaux ennemis, traquant chaque navire à ma portée, jugeant le moment opportun pour l'envoyer par le fond. »

 

« Mais aujourd’hui, après lecture de cet article, je me demande si ce n’est pas moi qui suis au fond des eaux, vaincu par la sale mentalité des entreprises de notre beau pays. »

 

« Voyez mon profil pour en savoir plus. »

 

« Tout n'est pas encore perdu, je garde l'espoir ... »

 

 

08 décembre 2005 http://europhil.blogspot.com/2005_12_01_europhil_archive.html

 

 

« Un nouveau projet en tête »

 

« Je reprends une information trouvé sur le site de l'APCE, l'Agence Pour la Création d'Entreprise, car il est possible qu'un de mes projets intéresse France 2 et la société Be Happy Productions. »

 

Recherche de porteurs de projet souhaitant s’implanter en milieu rural pour une émission sur France 2 - 05/12/2005

La société Be Happy productions prépare pour France 2 un documentaire traitant de l’insertion sociale et professionnelle en zone rurale. Elle va suivre, pendant 4 mois, 7 personnes désirant quitter la ville pour s’installer à la campagne. La société Be Happy productions a contacté un village situé au sud de Toulouse qui souhaite accueillir de nouvelles populations pour développer l’activité économique de la commune. Les personnes sélectionnées bénéficieront d’un soutien technique pour la réalisation de leur projet. Les porteurs de projet intéressés par le projet peuvent contacter : Sébastien Chartier – Be Happy Productions – Tél : 06 14 32 20 76

 

Source : Communiqué du 16/11/2005

 

« J'ai déjà rempli un dossier et rencontré l'équipe plusieures fois. Je ne peux pas donner plus de précisions pour le moment, mais les choses avancent assez vite et mon souhait de m'établir en province dans un village se concrétisera bientôt. »

« A suivre ... »

 

05 juin 2006 http://europhil.blogspot.com/2006_06_01_europhil_archive.html

 

 

« J'ai échappé a "Une autre vie" ! »

 

« Vous avez pu voir avec moi ce soir la nouvelle "série-réalité" diffusée sur France 3 "La brigade des jardiniers" qui est produit par Be Happy productions. »

 

« Un "docutainment" du même type est en cours de montage. Il a été tourné durant les 5 derniers mois dans un village des Pyrénées : Mazères-sur-Salat (Haute-Garonne). J'ai déjà expliqué il y a quelques mois que j'avais été pressenti pour participer à cette émission "Une autre vie" (diffusion prévue cet été). »

 

« J'ai nettement l'impression que cette série est diffusée pour tester la réaction du public et de la presse, et mesurer l'audience avant le lancement de la série suivante "Une autre vie". »

 

« Je vais vous donner plus de précisions sur les méthodes de sélection, puisque j'ai découvert ce blog qui compile des articles parus dans la presse locale et sur internet (j'ai l'honneur d'être cité, sans que l'adresse de mon blog n'apparaisse, c'est pas gentil !) »

 

« C'est à la boutique pour l'emploi de ma commune qu'a été organisé une réunion entre une journaliste et une dizaine de volontaires porteurs de projet et près à s'installer dans un village. Un dossier d'environ quinze pages de questions nous a été distribué. Nous avons dû le remplir sur place et le rendre accompagné d'un CV à la jeune journaliste qui nous a tiré le portrait avec son téléphone portable. »

 

« Mon projet était de créer une petite société de vente et d'installation de chaudières fonctionnant avec des granulés de bois. Nous savions juste que le village était dans les Pyrénées, au sud de Toulouse. Cette idée a semblé intéresser le maire du village, c'est ce que la journaliste Christine Lamazière m'a avouée après m'avoir reçu à Paris pour un premier tournage d'essai. »

 

« J'ai ensuite dû être examiné par un médecin, puis par une psychologue, enfin, une enquête "de bonne moralité" auprès de mes proches (ma soeur, mes parents) a été conduite par téléphone. J'allais oublier l'extrait de casier judiciaire que j'ai dû fournir. »

 

« Durant les deux mois de novembre et décembre 2005, j'ai souvent été contacté par l'équipe de Be Happy productions pour me confirmer que mon projet les intéressait, pour me demander mes mensurations afin de me fournir l'équipement de ski nécessaire à la journée dans une station organisée par le maire, ... »

 

« Je pensais que la sélection définitive se ferait sur place, avec la dizaine de candidats restant, après avoir rencontré le maire, les habitants du village et les personnes d'une boutique de gestion de Toulouse. »

 

« Fin décembre, une semaine avant le départ pour 3 jours sur place, Be Happy me convoque dans ses bureaux à Issy-Les-Moulineaux et m'annoncent que mon projet tombe à l'eau. Ils avaient envisagé de m'associer à une petite société sur place qui installait des panneaux solaires, malheureusement, elle venait de mettre les clés sous la porte. »

 

« Ma déception n'était pas de ne pas avoir participé au tournage, mais surtout de ne pas avoir pu prendre contacts avec des personnes de la région, susceptibles de m'aider à démarrer mon projet. J'attends toujours qu'une boutique de gestion me contacte afin de me dire si c'était viable ou non. »

 

« Merci Christine ... »

 

 

S'installer près de Toulouse

 

S'installer près de Toulouse

 

            Le  25 novembre 2005, Yves, un internaute parisien, vraisemblablement très bien informé, laissait ce mail d’information sur le site d’Actuchômage, avec ce titre alléchant, et un contenu fort racoleur.

 

            Quelques temps plus tard, Funny, le 21 mars 2OO6, lui demande des informations supplémentaires.

 

            Enfin, le 11 avril, Superuser, encore un parisien, publie la dépêche AFP du jour : il semble bien informé, mais pas assez puisqu’il se trompe en évoquant un quotidien local, alors qu’au « Petit Journal » nous ne sommes qu’un hebdomadaire. Erreur de taille, puisque c’est ce quotidien, national, qui s’est lancé assez curieusement dans une vaste campagne de désinformation à notre encontre.

 

            Or, l’émission dont la diffusion avait été programmée et annoncée pour le début de l’été à grand renfort d’articles « spécialisés » dans tous les plus grands quotidiens et magazines de notre belle capitale (Le Monde, 20 minutes, Le Parisien, Télé Loisirs…), semble aujourd’hui n’avoir jamais existé…

 

            Que s’est-il donc passé à Mazères-sur-Salat pour que France 2 refuse de diffuser cette émission de 4 fois 90 minutes, commandée (et payée ?) à Fremantle, et qui devait être diffusée en première partie de soirée, avec une audience attendue de 5 à 7 millions de téléspectateurs ?

 

            La réponse dans les semaines à venir…

 

                                                                                                          Jérôme HOTTA

 

Yves

Inscrit le: 08 Sept 2004
Messages: 1610
Localisation: Paris

 

Posté le: 15 Nov 2005

 

Objet du mail : "S'installer près de Toulouse".

 
Une commune rurale située à une soixantaine de kilomètres de Toulouse lance une opération de "revitalisation".

 
Le maire souhaite conduire une expérience pilote qui sera assurée par des professionnels de l’insertion et suivie par une équipe de télévision afin d'en analyser les contraintes… et les réussites.

 
Cette initiative s'adresse prioritairement (pour des raisons logistiques) à des personnes qui résident sur Paris/RP, chômeuses et chômeurs en fin de droits.

 
Les "postes" à pourvoir ou à développer sont les suivants :

 
• Aide ménagère
• Nounou agrée
• Professionnels de la petite enfance (avec possibilité d'ouvrir une crèche)
• Épiciers
• Artisan peintre
• Artisans boucher, pâtissier…
• Femmes et hommes à tout faire (bricoleurs, paysagistes…)
• Restaurateurs (pour ouverture d'une pizzeria) 

 
Et tous porteurs de projets pouvant s'implanter en milieu rural.

 
Pour plus d'info :

 
contact@actuchomage.org

 
Que seules les personnes vraiment intéressées et prêtes à changer de région se manifestent.

 

funny

 

Inscrit le: 21 Mar 2006
Messages: 1

Posté le: 21 Mar 2006

 

S'installer près de Toulouse

 
Bonjour yves

 
hélas, je viens de découvrir ce site aujourd'hui...je suis intéressée par ton annonce (TRES intéressée). j'ai envoyé un mail dans ce sens à l'dresse indiquée. C'est peut être trop tard, mais qui sait ?

 

superuser

 
Inscrit le: 29 Juin 2004
Messages: 2155
Localisation: Paris

Posté le: 11 Avr 2006

 

... c'était pas ça ?

 
France 2 va proposer une "délocalisation-vérité" de chomeurs longue durée

 
France 2 va diffuser cet été un documentaire en quatre parties sur la délocalisation réussie de chômeurs de longue durée dans le cadre de la redynamisation d'un village de Haute-Garonne, Mazères-sur-Salat, a annoncé mardi la société de production audiovisuelle FremantleMédia.

 
"Nous avons proposé ce documentaire -son nom devrait être +Une autre vie+-, en pensant que l'insertion pouvait prendre des formes diverses", a indiqué le réalisateur Christophe Gallot.

 
"Nous ne voulions pas jouer avec leur vie", insiste le réalisateur pour couper court aux critiques d'un quotidien local sur un nouveau "Loft Story".

 
Tous les participants, dont la majorité va s'installer dans le village ou alentour, admettent qu'il leur a fallu "forcer la chance".

 
Pour Pierre Castéras, maire socialiste de Mazères-sur-Salat et conseiller régional, comme pour Lauréa Ugartemendia, directrice de l'espace-emploi de la mairie de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) qui "entoure" les participants de ses conseils trois jours par semaine, "toute bataille pour l'emploi est bonne à gagner".

 

 

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