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France 2 et la téléréalité

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Télé réalité ou réalité de la télé ?

Télé réalité ou réalité de la télé ?

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France 2 et la téléréalité

France 2 : le dérapage de la télé réalité

Monsieur le maire, discrètement, soigne son image... M. le député, nous aurait-il présenté son dauphin pour 2007 ? La Une du "Petit Journal" du jeudi 02 février 2006 Et l'article...

 
Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 02 février 2006
 
Mazères-sur-Salat : Le petit village commingeois accueille une superproduction de téléréalité
 
 

Le Tournage Que L’On Vous Cache !

 

 
Que se passe-t-il exactement à Mazères-sur-Salat (31 - Haute Garonne) ? Depuis quelques jours, dans une relative et donc forcément suspecte discrétion, puisque aucune conférence de presse n’a eu lieu, le maire de Mazères-sur-Salat, Pierre Castéras, ceint de son écharpe tricolore, a accueilli sous les caméras l’équipe de tournage de ce qui devrait être l’une des plus grandes émissions de télé-réalité du printemps 2006 sur France 2.
 
          Où s’arrête et où commence l’impact des médias audiovisuels dans notre société moderne ? Le simple geste qui consiste à appuyer sur un contacteur électrique, simultanément avec plusieurs millions d’autres téléspectateurs, ne nous prive-t-il pas du simple réflexe de croire ou de ne pas croire un mensonge parce-que le même message, au même moment, est diffusé simultanément dans plusieurs millions de foyers ? Ces médias audiovisuels détiennent-ils les clés de nos réussites sociales, ou de nos échecs, et sont-ils en mesure d’influer sur le destin, ordinaire, des citoyens ordinaires que nous sommes ? Présentée par la direction de France 2 comme un « Magazine documentaire », ou comme un « documentaire » par le réalisateur Christophe Gallot de la société de production « Be Happy Productions » (Être heureux !!!), cette « émission de société » de 4 fois 90 minutes qui va être diffusée sur France 2 en première partie de soirée courant mai-juin 2006, s’apparenterait, dans les faits, à un divertissement voyeuriste du type télé-réalité. L’équipe de production réalise en effet l’émission « Quelle famille » pour M6 (Réality show qui utilise des enfants), et pour celle-ci, « Une autre vie », cette même production utilise des personnes en très grande difficulté économique et sociale.
 
          Car, sur la probable dizaine de « candidats à l’insertion », tous en provenance de grandes agglomérations françaises, et notamment de la Région Parisienne, nous devrions suivre le quotidien d’un Sans Domicile Fixe, d’un bénéficiaire du Revenu Minimum d’Insertion, d’un couple de chômeur en fin de droit qui doit revendre son domicile, ou encore d’une personne en formation. Et, curieusement, toutes ces personnes, majeures, ont fait le choix identique de venir rebâtir leur vie dans la petite commune de Mazères-sur-Salat, 650 âmes, acceptant de participer ainsi à « une expérience sociale inédite ». Le lieu n’est pas anodin car, et toujours selon l’attaché de presse de France 2, « il y a dans cette commune des emplois non pourvus » et « des postes vacants dans les entreprises ou les services communaux ». Et l’affiche titre de façon plus alléchante encore : « Comment ces hommes et ces femmes vivront-ils cette mobilité géographique ? Comment vont-ils retrouver l’espoir ? »
 
          Nous sommes donc en droit de nous poser les mêmes questions, surtout lorsqu’on sait que dans le Comminges, pour l’année 2005, 3847 demandeurs d’emploi de catégorie 1 ont été recensés par l’ANPE, pour 3099 offres d’emploi, mais il est vrai que pour ces demandeurs, comme pour ces employeurs, la télévision ne s’en est pas préoccupée… Et que dire lorsqu’en moins de cinq ans, ce sont, au minimum, plus de 500 emplois industriels directs qui ont disparus dans ce même périmètre, sans émouvoir le moindre documentariste, et sans faire l’objet du moindre documentaire… Et nous n’aborderons pas toute l’économie indirecte des autres secteurs, induite par ce secteur primaire, qui elle aussi a disparu.
 
          C’est donc dans un territoire, le Comminges, avec en toile de fond une situation économique et sociale relativement misérable car foncièrement dégradée, qu’est organisée, par une société de production, « l’insertion » dans le monde rural d’une dizaine de citadins dont la situation économique et sociale est toute aussi misérable et dégradée… Et cette société de production d’arguer le rôle majeur de certains élus dans cette vaste opération politico-médiatique digne du « meilleur des mondes » : selon nos sources, seule la Région Midi-Pyrénées, via la maison commune emploi formation du sud-est toulousain à Labège, a été sollicitée, l’ANPE de Toulouse n’ayant été prévenue seulement que 2 jours avant le début d’un tournage dont la préparation a pourtant duré près de 6 mois. Les entreprises contactées, ne l’ont été que par cette seule société de production, et les Chambres de Commerce, des Métiers et de l’Agriculture du Département n’ont pas reçu la moindre sollicitation : Un comble quand on sait que des opérations d’insertion sont déjà organisées via le lycée agricole. Seuls les partenaires de ces maisons communes emploi-formation semblent être les maîtres-d’œuvres, et la Région Midi-Pyrénées, le maître d’ouvrage de cette émission.
 
          Une émission commandée par une chaîne publique dont il nous a été impossible de connaître le coût de production, mais dont les quatre mois de tournage représentent un investissement de plusieurs centaines de milliers d’€uros, et qui devraient en rapporter plusieurs millions à France 2 : car la télé-réalité est une industrie, et comme toute industrie, elle rapporte des profits. Et ces profits seront réalisés sur le dos d’une dizaine de miséreux dont les difficultés à se réaliser dans ce pays vont être diffusées dans des millions de foyers français, soutenant la thèse que face à l’échec des villes, peut s’opposer l’angélisme doucereux de nos campagnes, mise en scène à l’appui. Koh Lanta ne fait plus recette, et il faut se renouveler. Aujourd’hui, le vainqueur va émouvoir la France entière dès 21h00 en obtenant l’emploi ou le logement tant désiré. Le téléspectateur s’émeut et verse une larme, ou se motive et prépare son déménagement pour Mazères-sur-Salat. Quant au producteur, il jubile en regardant son compte en banque, et le politique, sagement, paisiblement, attend la diffusion nationale de son image de maire et de conseiller régional, à peine un an avant les échéances législatives de 2007.


Jérôme Hotta

 

Le communiqué de presse de France 2

L'article de D. Delpiroux

 

logo France 2

"Une autre Vie"

Un magazine documentaire de 4 fois 90 minutes

 

          Trouver un travail est au centre des préoccupations – et du vécu – des Français, avec plus de 2.6 millions de demandeurs d’emplois. Aucune catégorie sociale, aucune tranche de population, aucune région n’est épargnée. Faut-il pour autant baisser les bras ? Nombreux sont ceux qui s’y refusent et se battent au jour le jour pour trouver, à leur niveau, des solutions.

 

          C’est le cas du maire d’un village du Sud-Ouest : il y a dans cette commune des emplois non pourvus. Le maire et les entrepreneurs des PME locales se trouvent confrontés à ce paradoxe: sur place, le profil des demandeurs d’emploi ne correspond pas toujours aux postes vacants dans leurs entreprises ou leurs services communaux.

 

          Il a donc décidé de participer à une expérience sociale inédite, en liaison avec l’action des organismes sociaux : tendre la main à des chômeurs de longue durée d’autres régions, pour qu’ils viennent s’implanter dans son village et leur proposer de repartir dans la vie active.

 

          Comment ces hommes et ces femmes vivront-ils cette mobilité géographique ? Comment vont-ils retrouver l’espoir ?

 

          Les aides sociales, les parcours d’insertion, tous les dispositifs existant pour le retour au travail sont-ils adaptés au contexte actuel ? C’est tout l’enjeu de cette expérience citoyenne.Une chose est sûre : la Région Midi-Pyrénées, les professionnels de l’insertion, les différents organismes concernés, tout le monde est décidé à donner les moyens de réussir, comme ils le font au jour le jour, tout au long de l’année, à ceux qui ont besoin de leur appui.

 

          C’est pourquoi France 2 et « Be Happy Productions » (qui produit pour la chaîne la série documentaire « Immersion totale », et le magazine « Savoir plus Science ») ont souhaité suivre le parcours de ces chômeurs de longue durée, une dizaine de femmes et d’hommes de tous âges et toutes catégories sociales, désireux de recommencer une nouvelle vie dans un village où l’on a besoin d’eux.

 

Pascale Brunetti, Directrice Adjointe de la Communication de France 2

 

France 2, un tournage sans caméras cachées

L'édition de VSD du 08 février 2006 M. P. Castéras, le maire, et M L'article de Matthias Gurtler L'article de Matthias Gurtler

L'édition de VSD du 08 février 2006
L'édition de VSD du 08 février 2006 
Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 16 février 2006

France 2, Un Tournage Sans Caméras Cachées

L’article paru en Une de notre édition du jeudi 2 février 2006, « Le tournage que l’on vous cache » a déclenché une véritable polémique, d’ampleur nationale. Or, afin que vous, lecteurs, puissiez vous faire votre propre opinion, nous publions, intégralement, les communiqués des principaux protagonistes, à savoir, celui de France 2, et celui adressé à ses concitoyens par M. Pierre Castéras, le maire de Mazères-sur-Salat : à vous, lecteurs, de juger de la réalité de cette télé réalité.

France 2 a décidé d’innover en commandant à la société « Be happy Production » une série de quatre émissions qui va être diffusée courant mai/juin 2006, en première partie de soirée, et dont le thème est la vie quotidienne de personnes en grandes difficultés économiques et sociales. Ceux qui appartiennent à cette nouvelle catégorie sociale que l’on appelle « les précaires » sont littéralement mis en scène par cette société de production qui les filme, quotidiennement, tout comme elle a déjà mis en scène le maire du village où se déroule ce tournage.

Pouvons-nous encore appeler « Magazine Documentaire » une émission qui met en scène, comme des comédiens, mais à moindre coût, les personnes dont elle est censée seulement observer et retranscrire les faits et gestes au naturel ?

Organiser, dans un unique et même lieu, l’arrivée par bus, et aux frais de la production, de ces personnes pourtant d’origines géographiques différentes, n’est-ce pas déjà mettre en scène cette émission, comme l’arrivée en bus des concurrents de la Star Académy  ? Ces personnes ont-elles vraiment fait le choix de venir vivre à Mazères-sur-Salat, où ce choix leur est-il imposé par la production, pour des besoins de réalisation et de politisation de cette action ?Lorsque la réalité est à ce point détournée, cela ne s’appelle plus un « Magazine documentaire », mais bel et bien une émission de « Télé réalité ». Et l’inexplicable omerta qui régnait au début de ce tournage, accompagnée d’une étrange agressivité, ne fait que renforcer notre opinion que celui-ci, et le thème qu’il exploite, à savoir la misère sociale actuelle, est certainement l’un des plus grands scandales du monde de l’audiovisuel et de la politique.

A l’heure où nous rédigeons cet article, et selon nos sources, ordre aurait été donné au plus haut niveau de France Télévision, de « faire mourir » en local l’information que nous vous avions divulguée dans notre édition du 2 février. Curieuse attitude pour un magazine qui se voudrait « transparent », et dont il nous a été vanté par téléphone tout le mérite « philanthropique ». Un magazine si transparent et philanthropique qu’il nous a été impossible d’en connaître le coût de la production (pourtant financée par une chaîne publique), et les recettes escomptées par France 2 lors de sa diffusion.

 

Jérôme HOTTA

 

 

Communiqué de la Mairie de Mazères-sur-Salat (31260) du 25 janvier 2006

Défendons nos emplois, défendons notre identité, défendons notre patrimoine.

 

 

 

Chères Mazériennes, chers Mazériens,

Notre village fait l’objet d’une animation particulière. Mazères-sur-Salat est le décor naturel et vivant d’une émission tournée pour France 2.

Durant 4 mois une équipe de journalistes et de techniciens va se fondre dans le quotidien de la vie villageoise et accompagner l’installation de nouveaux arrivants.

Il s’agit d’une expérience inédite en cohérence avec l’action que nous menons. L’enjeu de cette initiative citoyenne est de concilier développement local, emploi et qualité de vie.

Mazères-sur-Salat est un village accueillant et dynamique. Il nous est offert l’opportunité de mieux le faire connaître et de promouvoir ses entreprises, ses commerces et ses services au public.

Dans le respect de l’identité et de l’intégrité de chacun, l’équipe de France 2 va saisir des moments de la vie locale.

Je vous invite à réserver le meilleur accueil possible à ces nouveaux citoyens.

 

 

 

Amitiés,

 

 

 

Pierre CASTERAS

 

 

 

Maire

 

 

 

 

Revue de presse...Réalité ou Téléréali té ?

L'article paru en Suisse dans "L'Hebdo" Les sans-emploi, nouveaux pigeons de la téléréalité Et le tournage version "La Dépêche du Midi" en national... Et en local.

L'article paru en Suisse dans "L'Hebdo"
L'article paru en Suisse dans "L'Hebdo" 

Revue de Presse

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

Lundi 05 décembre 2005

© Agence Pour la Création d'Entreprises (APCE) www.apce.fr
 
Recherche de porteurs de projet souhaitant s’implanter en milieu rural pour une émission sur France 2 - 05/12/2005 
 
     La société Be Happy productions prépare pour France 2 un documentaire traitant de l’insertion sociale et professionnelle en zone rurale. Elle va suivre, pendant 4 mois, 7 personnes désirant quitter la ville pour s’installer à la campagne. La société Be Happy productions a contacté un village situé au sud de Toulouse qui souhaite accueillir de nouvelles populations pour développer l’activité économique de la commune. Les personnes sélectionnées bénéficieront d’un soutien technique pour la réalisation de leur projet. Les porteurs de projet intéressés par le projet peuvent contacter : Sébastien Chartier – Be Happy Productions – Tél : 06 14 32 20 76

Source : Communiqué du 16/11/2005

 

 


Lundi 05 décembre 2005

© 20 minutes www.20minutes.fr

France 2, auxiliaire de l'ANPE ?
 
          Be Happy prod, une filiale de Fremantle, planche secrètement pour la chaîne sur un « documentaire du réel » consacré à la « réinsertion en zone rurale ». La société de production souhaite filmer sept cobayes « en difficulté sociale » - perte d'emploi, rupture des liens familiaux... - qui ont déménagé dans un village en voie de désertification pour faire revivre des commerces de proximité. Le tournage est prévu en janvier. Problème : le projet a été refusé par toutes les associations de réinsertion sollicitées pour fournir des candidats, Emmaüs et Mie de pain en tête. « Ça ressemble trop à de la téléréalité, lance un bénévole d'Emmaüs. Hors de question d'exploiter la misère de ces gens sur petit écran. » La production en est réduite à pratiquer des castings sauvages, à la porte des Assedic, des Restos du Coeur ou des supermarchés à prix discount.
 
Dan Israel
 

Mardi 06 décembre 2005

                                                             © Agence Satellifax

 

France 2, auxiliaire de l'ANPE ? Be Happy prod, une filiale de Fremantle, planche secrètement pour la chaîne sur un « documentaire du réel » consacré à la « réinsertion en zone rurale ». La société de production souhaite filmer sept cobayes « en difficulté sociale » - perte d'emploi, rupture des liens familiaux... - qui ont déménagé dans un village en voie de désertification pour faire revivre des commerces de proximité. Le tournage est prévu en janvier. Problème : le projet a été refusé par toutes les associations de réinsertion sollicitées pour fournir des candidats, Emmaüs et Mie de pain en tête. « Ça ressemble trop à de la téléréalité, lance un bénévole d'Emmaüs. Hors de question d'exploiter la misère de ces gens sur petit écran. » La production en est réduite à pratiquer des castings sauvages, à la porte des Assedic, des Restos du Coeur ou des supermarchés à prix discount.

 

20 minutes, lundi 5 décembre 2005 


Vendredi 24 mars 2006

                                                        ©Le Parisien  

 

France 2, documentaire/Tournage

 

 "Refaire sa vie devant les caméras"

Toulouse (Haute-Garonne) DE NOTRE CORRESPONDANT

 

          QUITTER leur région d'origine et aller tenter leur chance ailleurs : c'est le projet d'une dizaine de chômeurs que les caméras de télévision suivent dans cette aventure. Depuis le début du mois de février, la société de production Be Happy tourne pour le compte de France 2 ce feuilleton documentaire d'un nouveau type. « L'idée est de faire preuve de pédagogie en parlant de sujets comme l'insertion ou le chômage en dehors des émissions politiques », commente Patricia Boutinard-Rouelle, directrice de l'unité magazines et documentaires de France 2.

 

           Ce programme, baptisé « Une autre vie », se déroule dans le petit village de Mazères-sur-Salat (Haute-Garonne), blotti à quelques kilomètres de l'autoroute qui relie Toulouse aux Pyrénées.

 

« Rien n'est écrit à l'avance » 

 

          Chômeurs en quête d'une réinsertion sociale et professionnelle, ils ont accepté de quitter la Bretagne ou la région parisienne pour venir s'installer dans le Comminges. Leur but : trouver du travail et se réinsérer dans un village rural dépeuplé. Le tout devant les objectifs des caméras qui les suivent pas à pas. France 2 programmerait-elle une émission de téléréalité d'un nouveau genre ?

 

           « Cela n'a rien à voir, rien n'est écrit ou organisé à l'avance, on ne retrouve aucun code de la téléréalité », rétorque Patricia Boutinard-Rouelle. D'ailleurs les caméras ne tournent que les scènes dites importantes : l'entretien pour un emploi, la démarche auprès d'un bailleur, la première paye... Loin de ces débats, la démarche de cette émission est soutenue par Pierre Castéras, maire du village, pour qui les nouveaux arrivants constituent une aubaine. « Après la fermeture de l'usine de papier, en 2001, qui employait jusqu'à 800 salariés, il en allait de la survie du village. »

 

          Du côté des chômeurs, la satisfaction est également de mise. « Cela faisait deux ans qu'on travaillait sur un projet de quitter la capitale pour s'installer en province, explique Sylviane, 43 ans, venue avec Georges, son compagnon. On aspirait à une meilleure qualité de vie. Quand une journaliste m'a soumis l'idée, je n'ai pas hésité. » Au chômage depuis deux ans, le couple installé à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a vendu sa maison pour tenter sa chance à Mazères-sur-Salat. « Après quelques nuits d'intérim chez Siemens, je compte lancer ma micro-entreprise de fabrication de fleurs en bois d'ici au mois de mai », lance Sylviane. De son côté, Georges a renoué avec son ancien métier de chauffagiste. « Au début, on est un peu gênés par la présence des caméras et c'est un peu fatigant moralement », reconnaît Sylviane. « En même temps, cela permet d'ouvrir des portes », glisse malicieusement Georges. Mais ne leur parlez pas de téléréalité !

 

Légende : Sylviane et Georges ont quitté la Seine-Saint-Denis pour s'installer à Mazères-sur-Salat (Haute-Garonne) et y trouver du travail.

 

Crédit photo : (FRANCE 2.)

 

Philippe Font

 

Le Parisien , vendredi 24 mars 2006

 

 

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